VIVACO : Là, pour ses membres!

Même si VIVACO groupe coopératif est encore une toute jeune coopérative, elle est tout de même la plus vieille des jeunes coopératives du réseau Sollio, puisqu’elle fête ses 10 années d’existence ce mois-ci, en novembre. Dix ans à « s’unir pour la prospérité » des régions des Cantons-de-l’Est, du Centre-du-Québec et de Chaudière-Appalaches. Portrait d’une coopérative en santé et dynamique.

Avec au total 32 000 membres – incluant les auxiliaires et les associés – VIVACO possède un nombre important de places d’affaires, que ce soit des quincailleries BMR, des stations-service, des entreprises de machineries agricoles et même une épicerie. L’organisation détient également plusieurs filiales qu’elle a acquises au fil des ans : Sel Warwick, Tôle Vigneault, Terapro Construction, Eddynet, Nature Fibres, Maxi-Drain et Innomalt. « Nos filiales sont aussi très importantes pour nous, car elles nous permettent de conserver une coopérative en bonne santé financière. Si certaines années sont plus difficiles au niveau de nos secteurs agricoles et de détail, les filiales nous assurent une stabilité appréciable », indique Karine Moreau, directrice des communications et du marketing pour VIVACO.

La fidélité des membres en premier

Avec un nombre si imposant de membres, dont 2100 sociétaires, VIVACO a le souci particulier de traiter ces derniers aux petits oignons et, surtout, de les garder fidèles. « Notre idée est davantage de fidéliser nos membres que de les augmenter à tout prix. Par exemple, très peu de producteurs et productrices agricoles de nos régions ne sont pas membres de VIVACO, mais nos experts-conseils font tout de même du démarchage chez les moins actifs pour leur présenter les valeurs de notre coopérative. »

Car, précisons-le, une bonne relation avec les membres va bien plus loin que l’accompagnement en production agricole et en vente de produits dans les différentes enseignes de VIVACO. Par diverses actions qui reviennent année après année, VIVACO s’assure que ses membres soient informés des résultats et des faits saillants de la coopérative, mais qu’ils soient également entendus. C’est aussi pour ces raisons que VIVACO fait appel à son programme des ambassadeurs, ces derniers étant en fait « les yeux et les oreilles » de l’organisation tout au long de l’année. Dispersés à travers un vaste territoire, ces producteurs sont un excellent canal de communication entre les membres et la coopérative.

« Durant la Semaine de la coopération, à la mi-octobre, des membres du personnel de différents secteurs de la coopérative rendent visite à plus d’une centaine de producteurs et productrices sur notre territoire en leur apportant cadeau et collation. Cette tournée est devenue une tradition très appréciée. C’est une belle façon de faire vivre notre modèle d’affaires distinctif aux membres », rajoute Karine Moreau.

Toutes les activités organisées, les assemblées de secteurs, l’assemblée générale annuelle, mais aussi toutes les activités sociales, le soutien apporté à des événements sportifs ou à des expositions agricoles constituent un travail titanesque pour les équipes de VIVACO, mais c’est aussi l’occasion de vivre pleinement la démocratie à la sauce coopérative et d’échanger avec les membres. « Nous poursuivons également la publication de notre encart dans le Coopérateur quatre fois par année où l’on retrouve autant des conseils techniques, des profils de nos relèves que des faits saillants de la coopérative. Nous sommes les seuls à produire ce type d’encart, en plus d’Agiska. »

Action face à la relève!

Très conscient qu’être attractif auprès de la relève agricole n’est pas une chose aisée, VIVACO est particulièrement fier de son programme Action Relève Coop. « Il y a maintenant 18 ans, nous avons créé le programme Action relève Coop pour les jeunes de la relève de 18 à 40 ans. Nous leur présentons l’offre de produits et de services de la coopérative, nos filiales et leur valeur ajoutée. Au terme d’une année, ils comprennent mieux la valeur de la coopérative et ce qu’elle peut leur apporter comme producteur et productrice. Dans le cadre de ce programme, ils doivent participer à l’AGA, ce qui leur apprend le fonctionnement d’une coop et la transparence dans les résultats », explique Karine Moreau.

VIVACO a aussi rassemblé les jeunes du programme Action Relève Coop et ceux qui participent au Fonds coopératif d’aide à la relève agricole (FCARA) en collaboration avec Sollio pour assister à une conférence motivante. En 2025, c’est ainsi une quinzaine de jeunes qui participent à diverses activités et rassemblements.

Dans la dernière année, VIVACO a accompagné 24 jeunes de la relève dans ces programmes et leur a versé plus de 100 000 $ en bourses. Tout un éventail d’outils et d’actions est ainsi mis en place pour accrocher les jeunes aux valeurs coopératives et VIVACO y veille!

Rester pertinent et près des gens

Afin de mieux comprendre les besoins de leurs membres, VIVACO a récemment commandé un sondage pour s’améliorer et s’ajuster si nécessaire. Un des points qui en est ressorti est d’être encore plus près des petites communautés afin de les desservir pleinement et de manière pertinente.

« Nous avons transformé une succursale BMR en milieu rural à Compton en un magasin Agrizone afin de mieux répondre aux besoins de la clientèle agricole locale, commente Karine Moreau. Parfois, nous sommes le seul magasin un peu plus complet dans certaines petites communautés et nous tentons d’y avoir constamment l’inventaire approprié. Cela fait partie des valeurs de proximité que nous préconisons. »

Convaincu que l’agriculture est un moteur économique essentiel et un pilier pour la vitalité de ses régions, VIVACO travaille chaque jour pour générer la prospérité de ses membres. « Nous adapter aux marchés, écouter les besoins des membres et nous améliorer pour y répondre sont parmi nos plus belles réussites comme coopérative. Tout comme diversifier notre économie afin de demeurer prospère et ainsi assurer aux membres de garder une coopérative en santé qui leur fournit des produits à un prix juste et des services de qualité », conclut Karine Moreau.